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  • Centrale nucléaire de Penly : Fuite sur une pompe primaire

    EDF a annoncé vendredi "un retour à la normale" sur le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), après un "incident" classé provisoirement de niveau 1 par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) qui a conduit à l'arrêt du réacteur. Le réacteur a continué à refroidir toute la nuit et devrait être en "arrêt à froid" (permettant une intervention sur le circuit primaire de refroidissement) "peut-être ce soir" ou un peu plus tard dans le week-end, a indiqué vendredi à l'AFP Dominique Minière, directeur du parc nucléaire d'EDF. A l'origine de l'arrêt automatique du réacteur, l'incendie de deux flaques d'huile, précédant une fuite d'eau "sur un joint" de la pompe de refroidissement.

    En début de soirée du 5 avril, EDF a constaté une fuite d’eau anormalement élevée sur un des joints de la pompe primaire concernée par la fuite d’huile. Ceci a conduit l’ASN et l’IRSN à mobiliser leurs centres de crise. Le Centre technique de crise de l’IRSN a ainsi été activé peu après 20 heures.

     

    Ce même 5 avril 2012 vers 12 heuresles sapeurs-pompiers de Seine-Maritime étaient intervenus pour éteindre deux départs de feu dans le bâtiment du réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Penly. Ces départs de feu ont été provoqués par une fuite d’huile sur l’une des quatre pompes du circuit primaire, qui assurent la circulation de l’eau de refroidissement du cœur du réacteur. Ces incendies n’ont eu de conséquence ni sur le personnel ni sur l’environnement.

  • Incendie de forêts : allons nous vers une année noire comme 2003 ?

    forestfireAvec près de trois mois d’avance, les incendies de forêts occupent déjà l’actualité des risques majeurs. L’année 2012 comptabilise au 2/04/2012 quelque 546 départs de feux sur l’arc méditerranéen* contre 210 l’an dernier à la même période. Si la pluie n’est pas au rendez-vous dans les jours prochains, nous pourrions nous retrouver dans une configuration similaire à 2003, année de référence où plus de 61 000 ha avaient été parcourus par les flammes et qui enregistrait à fin mars près de 500 éclosions. A ces chiffres de 2012, il faut y ajouter les incendies en Aquitaine.  

    Un week-end enflammé

    En effet, ce week-end, en Dordogne, deux incendies ont dévasté une quarantaine d'hectares de forêt et nécessité l’intervention de 130 pompiers soutenus par deux avions "trackers" bombardiers d'eau, basés à Mérignac (Gironde).

  • Sécheresse : Le BRGM tire la sonnette d'alarme

     La cartes des déficits en précipitations

    Selon la dernière note d’information du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), la situation des nappes au 1er mars 2012 est hétérogène d'une région de France à l'autre, mais «une grande majorité des réservoirs (80%) affichent un niveau inférieur à la normale». C'est le cas «sur la plus grande partie du Bassin parisien, sur le secteur du Rhône et dans le sud-ouest pour plusieurs grands aquifères. On peut citer les nappes de Beauce, la nappe de la Craie en Touraine ou encore les nappes du bassin de la Garonne amont». Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.

    La dernière note publiée souligne qu’en «ce début d'année 2012, sur l'ensemble du territoire, les niveaux en baisse sont majoritaires (51%), 26% seulement des indicateurs présentent des niveaux stables et moins d'un quart des points de suivi est en hausse (24%)».

    Pour le BRGM, «l'absence de recharge sur les premiers mois de l'année 2012 risque d'affecter la capacité d'exploitation des eaux souterraines dans les mois à venir». 

  • La Rochelle vient de rejoindre Amaris

    amarisMaxime Bono, le Maire de La Rochelle s'exprime sur les motivations de sa ville de plus de 75 822 hab à rejoindre l'association AMARIS.

    La ville compte plusieurs sites Seveso dont quatre seuil haut et plusieurs autres sites seuil bas. Cette situation est promise à évoluer, avec, en particulier, l’implantation de quatre nouvelles cuves (43 000 m3 supplémentaires) d’hydrocarbures de la société Picoty qui compte déjà 19 réservoirs pour une capacité de stockage de 237 000 m3. Quant à la société SDLP, elle dispose de 37 réservoirs d’une capacité de stockage de 210 000 m3.  Le Plan de prévention des risques technologiques Picoty-SDLP (société des dépôts de la Pallice) est d'ailleurs en cours d’élaboration.

    Pour Maxime Bono, rejoindre Amaris, c'est « Sortir de l’isolement souvent ressenti, rejoindre un groupe d’élus solidaires qui fait entendre sa voix et pèse sur les projets et les décisions jusque dans les plus hautes instances de l’État, c’est essentiel...